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Environnement
6 choses à savoir sur le changement climatique

6 choses à savoir sur le changement climatique

  • 19 mai 2021 (5 minutes)

Points clés

  • Quelles sont les conséquences et le coût économique du changement climatique sur notre planète ?
  • Comment agir à notre échelle pour lutter contre le réchauffement climatique ?

1.Quand a-t-on commencé à parler de réchauffement climatique ?


En 1859, John Tyndall présageait que les variations de concentration des gaz présents dans l’atmosphère, en particulier du CO2, pourraient provoquer des changements climatiques, concept ensuite approfondi par Svante Arrhenius en 1896. Mais ce n’est qu’en 1960 que Charles Keeling (auteur de la célèbre courbe de Keeling) apporte à la communauté scientifique la preuve de l’augmentation progressive du CO2 en démontrant que les océans ne parviennent pas à absorber tout l’excédent de dioxyde de carbone produit par l’homme. En 1979, se tient la première conférence mondiale sur le climat. Puis, dans les années 80, de nouvelles technologies de collecte et de traitement des données mettent véritablement le problème du réchauffement climatique sur le devant de la scène. En 1988, les Nations unies forment le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui publie son premier rapport en 1990.

2. Qu’est-ce que l’effet de serre ?


Étudié pour la première fois par Joseph Fourier en 1827, l’effet de serre est un phénomène naturel jugé indispensable à la vie sur Terre. Les rayons ultraviolets émis par le soleil sont « réfléchis » par la surface terrestre, qui renvoie à son tour des rayons infrarouges dans l’espace : notre atmosphère contient toutefois certaines molécules, comme le dioxyde de carbone (CO2), qui « piègent » une partie des rayonnements infrarouges, provoquant le réchauffement climatique. Sans cet effet de serre naturel, nous nous exposerions à des températures moyennes au moins 30° C inférieures à celle que nous observons actuellement sur la surface de la planète, avec une moyenne de -18 °C.

Mais alors, d’où vient le problème ? L’activité humaine a malheureusement entraîné une hausse considérable de la quantité de gaz à effet de serre, et ce dès la révolution industrielle : depuis 1750, la concentration de CO2 et de méthane a respectivement augmenté de 36 % et de 148 %. Une récente étude scientifique1  montre que les gaz à effet de serre ont atteint un pic historique en 2018 et ont connu une augmentation alarmante de 43 % depuis 1990 alors que le dioxyde de carbone enregistrait à lui seul en novembre 2020 le niveau record de 413 ppmv2  (parties par million en volume).

3. Qui est responsable des émissions de gaz à effet de serre ?

Les émissions de gaz à effet de serre dus à l’activité humaine sont liées à la production d’énergie issue de combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel, mais aussi à la déforestation et à l’agriculture intensive. Le dioxyde de carbone est responsable de 26 %3  de l’effet de serre : les océans n’arrivent malheureusement plus à absorber l’excédent de CO2 car les émissions humaines sont trop importantes pour maintenir l’équilibre de l’écosystème. Le méthane (CH4) est quant à lui responsable de près de 18 % de l’effet de serre4 , du fait de sa capacité à retenir la chaleur 21 fois supérieure5  à celle du dioxyde de carbone. Le méthane est non seulement issu de la combustion, mais aussi de terres marécageuses, de rizières, de la fermentation de l’engrais naturel, de la combustion de la biomasse et de la fonte du permafrost.

4. Quelles sont les conséquences (et le coût économique) du changement climatique sur la planète Terre ?

Le réchauffement engendre avant tout la fonte des glaces, dont la régression continue pour la 30e année consécutive a entraîné une augmentation record du niveau de la mer après sept ans de progression ininterrompue, avec une augmentation moyenne de 3,1 centimètres tous les dix ans6 . Mais l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère provoque aussi une acidification des océans qui bouleverse l’écosystème marin. En parallèle, on constate une augmentation des dangers liés à la désertification, phénomène aux lourdes conséquences : le réchauffement, aggravé par la sécheresse, a en effet causé une baisse de la productivité agricole dans le sud de l’Europe, menaçant la sécurité alimentaire des zones arides de la planète, en particulier en Afrique ainsi que dans les régions montagneuses d’Asie et d’Amérique du Sud, où le coût des denrées alimentaires pourrait augmenter jusqu’à 23 % d’ici 20507 . Enfin, le réchauffement climatique détruit la biodiversité de la planète : d’ici la fin de ce siècle, l’extinction menacerait la moitié des espèces animales8  présentes sur Terre. Une récente analyse de Moody’s Analytics estime à 69 000 milliards de dollars le coût du changement climatique d’ici 2100 dans le cas d’une hausse de la température de deux degrés (54 000 milliards si cette hausse n’est que de 1,5 degré), alors même que certains scientifiques considèrent ces hypothèses optimistes, le réchauffement climatique pouvant, d’ici 2050, bouleverser la civilisation humaine9  telle que nous la connaissons à ce jour.

5. Que fait la communauté internationale pour combattre le changement climatique ?

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Le principal accord international pour la stabilisation du réchauffement planétaire est le Protocole de Kyoto de 1997, signé par 192 États : il est en vigueur depuis 2005, mais n’a pas été ratifié par les États-Unis. L’Accord de Paris sur le climat a quant à lui été signé par 195 États au mois de décembre 2015 : cette entente, malheureusement non contraignante, vise à contenir le réchauffement à deux degrés Celsius, voire à le limiter à 1,5 degré. La Chine, qui avait pourtant signé l’accord de Paris, est encore loin des niveaux attendus : l’an dernier, les émissions de CO2 chinoises ont augmenté de 4,7 %, tandis que celles de l’Union européenne ont diminué de 0,7 %. L’empire du Milieu est à l’origine de 27 % des émissions de dioxyde de carbone mondiales10 , suivi par les États-Unis avec 15 %, puis par l’Europe qui en produit 10 %.

6. Comment pouvons-nous lutter à notre échelle contre le réchauffement de la planète ?

Nous pouvons faire des économies d’électricité et diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, par exemple en évitant de trop chauffer ou trop climatiser nos domiciles. Nous pouvons consommer moins de viande et privilégier une alimentation composée de produits frais et de saison, voire locaux. Nous pouvons si possible préférer les transports en commun (ou le vélo) à la voiture pour nos déplacements citadins et le train à l’avion pour les voyages plus longs. Et enfin, nous pouvons aussi investir dans des projets ou des stratégies d’investissement responsable sur les énergies propres qui visent à avoir un impact positif sur l’environnement.

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